L’évaluation des établissements sociaux et médico-sociaux, quand elle a été introduite, devait favoriser la réflexion collective dans une perspective de débat démocratique sur l’action. Aujourd’hui, elle prend place dans une période où la professionnalisation est mise en avant pour contrecarrer des difficultés inédites de recrutement et où l’accent est mis sur la participation des personnes accompagnées. Or, sur ces trois plans – mise en débat, professionnalisation des salariés et implication des usagers –, le cadre proposé par la Haute Autorité de santé (HAS) pose de sérieuses questions.
Dans le traitement des données, la cotation prend le pas sur l’explication, avec des effets infantilisants.
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